Au beau milieu de l’océan, à mi-chemin de l’Écosse et de l’Islande, à la latitude de 62°N, émerge un archipel montagneux de dix-sept îles : les Îles Féroé (du norrois Føroyar, “les îles des moutons”). Ces îles magnifiques, longtemps restées inaccessibles et intemporelles, sont une révélation pour les rares voyageurs qui y font escale. De pluie et de soleil, la lumière y est exceptionnelle, l’air vif et pur, l’océan puissant, les macareux innombrables, les falaises vertigineuses, l’herbe très verte, les moutons et le brouillard très soyeux, les villages de pêcheurs minuscules, coquets et colorés, les bateaux très “vikings”, les Féringiens fort affables…Nulle part ailleurs que sur une île, telle Mykines, on ne ressent autant l’immensité océane, sa respiration et la courbure de la planète bleue. Si ce voyage permet de découvrir la grande beauté naturelle de l’archipel et ses oiseaux, l’accent est aussi mis sur l’originalité de sa culture, l’histoire des féringiens, leur langue et leurs coutumes. Cette belle découverte des Féroé et de ses oiseaux dans la lumière permanente de l’été boréal est placée sous le signe du Tjaldur, l’huîtrier pie, l’oiseau national des Féringiens.