L’Islande, victime de son succès, est envahie (c’est notre point de vue) par la foule touristique essentiellement sur le pourtour de la route circulaire n°1 mais aussi dans certains lieux remarquables de l’intérieur faciles d’accès, telle la vallée de Landmannalaugar. Ailleurs, soit 90% du territoire, la Nature reste vierge, la présence humaine reste rare, pas de constructions, de lignes électriques, de bus…
C’est là que nous mis en place nos premiers trekkings il y a 40 ans et les opérons toujours avec passion. La plupart ont lieu dans les hautes terres du sud en plein sur la ride active, principalement dans la région de Fjallabak qui offre une variété incomparable de paysages fantastiques.
Au cours de certains de nos trek, si il arrive que nous passions à travers la vallée de Landmannalaugar, nous ne ne n’y attardons guère plus que quelques heures. Pareil pour le seul sentier balisé de cette région, le bien trop populaire sentier nord-sud de Laugavegur; nous ne faisons que le traverser perpendiculairement, d’Ouest en Est
Dès ce printemps 2020 des vols direct entre la Chine et l’Islande vont être mis en place ce qui ne va pas amméliorer l’emprunte carbonne du tourisme. Pour les affairistes et entrepreuneurs islandais qui ont investit énormément dans l’hôtelerie soit-disant « de Luxe » sur le pourtour de l’île c’est sûrement un soulagement. Cette clientèle énorme compense déjà allégrement la diminution des voyageurs occidentaux, moins riches qu’ autrefois, et qui commencent, pour certains, à considérer que ça devient honteux de prendre l’avion. Hélas, pour aller en Islande il n’y a pas encore d’autre moyen que de voler ou que d’avoir du temps pour un long mal de mer.
Les longues marches à pied ne sont pas (ne sont plus) à priori ce qui intéresse ces nouveaux et très nombreux visiteurs.
Heureusement une grande partie de l’intérieur est sous le contrôle sévère des parcs nationaux et du ministère de la protection de la nature. Espèrons que leur intégrité restera digne. En attendant dépourvu d’infrastructures : hébergements, routes carrossables, de ponts sur les rivières, celà devrait protéger ces vastes territoires vierges encore quelques temps.
Pour notre part, nous rêverions que la totalité du territoire non-habité deviennent un des plus grand parc naturel du monde.