Auto-tour au Printemps

En 10 jours pour le tour complet du pays sur la route circulaire auquel s’ajoute le contournement de trois péninsules.

Mais il est possible de ne faire qu’une partie de ce grand tour en revenant à Reykjavik en avion de Akureyri ou de Egilsstaðir ou commencer votre tour dans le nord en volant vers une de ces deux villes.

• 10 jours :  Tour complet de Reykjavik à Reykjavik
•   8 jours :   de Reykjavik à Egilsstaðir (vol retour pour Reykjavik)
•   6 jours :   d’Akureyri à Reykjavik (vol aller pour Akureyri)
•   5 jours :   de Reykjavik à Akureyri (vol retour pour Reykjavik)
•   4 jours :   d’Egilsstaðir à Reykjavik (vol aller pour Egilsstaðir)

 Jour 1 :  Reykjavik - Hvalfjördur – Snæfellsnes (env.190 km)
Départ pour l'ouest en traversant (ou en le contournant) le Fjord des Baleines. A Borgarnes notre route traverse les toundra marécageuses qui mène à la péninsule montagneuse enneigée du Snæfellsnes. Cette majestueuse chaîne étroite de montagnes élancées s’avance loin dans l’océan, pointant l’ouest comme un doigt dont l’ongle est un majestueux volcan couronné d’un glacier immaculé : Le légendaire Snæfellsjökull, « glacier du mont des neiges » qui s’élance hors de l’océan tel un Fuji-Yama boréal. Il était le point de repère pour la navigation des vikings du Groenland en route vers l’Islande. Il est le passage légendaire du « Voyage au centre de la terre » de Jules Verne.

Jour 2 : Péninsule du Snæfellsnes (env. 110 km)
Balade sur les falaises d’orgues basaltiques d’Arnarstapi et vers la pointe au pied du majestueux volcan à travers les champs de lave désolés couverts de mousse, de lichen contrastant avec le blanc des congères neige, jusqu’aux plages désertes de galets noirs de Djúpalónsandur. La route contourne la pointe puis longe plein Est la Côte Nord découpée de magnifiques petits fjords qui abrite quelques ports de pêche. La baie de Grundarfjördur est célèbre aujourd'hui pour sa fameuse montagne Kirkjufell solitaire et élancée qui attirent les photographes en toute saison depuis qu'elle est devenue une célébrité sur le net. C'est vrai qu'elle est belle !  La route atteint finalement le beau petit port de pêche de Stykkishólmur situé sur la baie de Breidafjörður, parsemée d’innombrables îles et îlots

Jour 3 : Péninsule de Vatnsnes (env. 200 km)
Route vers l'est à travers une belle région vide en longeant la baie de Breidafjordur parsemée d'innombrable îlots et récifs. Puis par le Plateau des cygnes la piste atteint la Côte Nord. (À Hvammstangi, en option, il y a la possibilité de visiter un intéressant petit musée consacré aux pinnipèdes). La route contourne ensuite la péninsule de Vatnsnes à travers de vastes landes à moutons enneigées où on rencontre des hardes de chevaux qu'on croirait en peluche tellement leur poil est épais en hiver. A la ferme de l'estuaire où nous pouvons observer une grande colonie de phoques communs (ou veaux marins) et le photogénique et étrange récif (un dike) de Hvítserkur.

Jour 4 : Skagafjörður - Tröllaskagi – Siglufjördur (env. 200 km)
Dans le grand fjord d’élevage de Skagafjörður, on peut admirer, photographier et caresser de nombreux chevaux à l’épaisse fourure. Contournement de la Péninsule des Géants par le vieux village de Hofsós et ses vieux entrepôts de bois goudronné, face aux impressionnantes îles tabulaires de Drangey et Málmey. La route vertigineuse en corniche regarde le cercle polaire semble partir pour nulle part mais finit par gagner le fjord isolé de Siglufjörður, ancien centre industriel de la pêche au hareng

J5 : Sigufjördur – Dalvik – Akureyri (env. 80 km)
Visite optionnelle des anciennes conserveries et de l'intéressant musée consacré à la grande épopée de la pêche au hareng qui a fait naitre cette bourgade au bout du monde. Le nouveau tunnel, complété en 2010, nous permet d'atteindre le grand fjord majestueux d'Eyjafjörður, au fond duquel se blotit la coquette petite ville d'Akureyri. Après midi et dîner libre à Akureyri

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• Vol retour intérieur de Akureyri à Reykjavik le soir du 5ème jour pour ceux qui quittent le voyage en cours de route. Ou le lendemain matin après une nuit en option à Akureyri
• Vol intérieur de Reykjavik à Akureyri pour les participants prenant le voyage en cours de route pour faire les 5 derniers jours du Grand tour.

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Jour 6 : Akureyri - Goðafoss – Lac Mývatn (env. 120 km)
Départ plein nord le long du majestueux Eyjafjord jusqu'à la vieille ferme de Laufás avec ses constructions de tourbe traditionnelle parfaitement conservées et entretenues. Par la belle vallée boisée de la Fnjóská on rejoint la route n°1 file qui vers le Nord-Est jusqu'à la chute de Goðafoss, « La chute des dieux », une magnifique cataracte où l’un des premiers chefs chrétiens de l’île jeta les effigies païennes du vieux panthéon nordique, au grand dam de Thor et d’Odin. Découverte des rivages et des volcans du lac Mývatn. Incroyable palette de couleurs, étranges formations chaotiques de lave, pseudo-cratères réguliers, marmites de soufre bouillonnantes et fumerolles, et l’impressionnant chaos de lave de Dimmuborgir

Jour 7 : Plateau de Möðrudalur (env.160 km)
Sur le haut plateau du désert de Möðrudalsöræfi, au milieu de la toundra, la ferme de Mödrudalur était jusquà récemment l'une des fermes les plus isolées et à la plus haute altitude en Islande. Architecture naïve et charmante au milieu d'un paysage magnifique, vaste, autant attirant qu’hostile. On atteint une région boisé et la bourgade de Egilsstaðir installé sur la rive du long lac turquoise du Lagarfljót, où la légende cache un monstre aquatique, proche cousin de celui du Loch Ness en Écosse.

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• Vol retour intérieur de Egilsstadi pour Reykjavik le lendemain matin (8ème jour) pour ceux qui quittent le voyage en cours de route.
• Vol intérieur de Reykjavik à Egilsstadir pour les participants prenant le voyage en cours de route pour faire, après une nuitée à Egilsstadir, les 3 derniers jours du grand tour.

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Jour 8  : Fjords de l’Est – Höfn (env. 190 km)
De Egilsstadir, la route plonge vers les Fjord de l’Est. Le souvenir de l’épopée de la grande pêche française en Islande, surtout bretonne, mais aussi des Flandres françaises et qui dura pratiquement deux siècles, a marqué de manière durable la région. Les montagnes qui enserrent les fjords de Stöðvarfjörður et Berufjörður sont particulièrement majestueuses et impressionnantes. Visite du joli port de pêche de Djúpivogur "deep bay" et ancien comptoir en bois goudronné de commerce dans l'un des plus beaux paysages de montagnes et de mer de la région.
Vieux comptoir commercial de bois goudronné de Djúpivogur. En hiver on rencontre de nombreuses hardes de rennes tout au long de la route et au printemps des myriads d’oiseaux marins et de limicoles. On finit le contournement des fjords de l’Est quand apparait l’énorme masse de glace du Vatnajökull et le port de pêche de Höfn.

Jour 9 : – Côte Sud vers l’Ouest (env. 270 km)
L’énorme masse de glace de l’Öræfajökull domine la lagune de Jökulsárlón où flotte une multitude d’icebergs noir et bleu. A marée descendante le déversoir de la lagune entraine les glaçons les moins gros (de la taille d’une camionnette cependant) vers le rivage ou ces masses de cristal s’échoue sur le rivage de sable noir et s’entrechoquent dans le ressac et l’écume quand l’océan est agité. Plus loin vers l’ouest jusqu’à l’infini où s’étendent les laves de l’Eldhraun, recouvertes d’un tapis de mousse épais de couleur vert bronze et argenté. Elles sont issues de la phénoménale éruption du Laki qui s’est produite il y a un peu plus de deux siècles. On atteint Vík-i-Myrdal, son immense plage de sable noir bordée par les promontoires de Hjörleifshöfði et de Reynisfjall, dominés par la calotte glaciaire du Myrdalsjökull.

J10 : Vik – Reykjavik (env. 180 km)
Entre volcans, calottes glaciaires et océan nous visitons la plage de sable noir de Reynisfjara bordée par les promontoires de Reynisdrangar et de Dyrhólaey (l’Étretat de l’Islande. La route longe le pied de l’ Eyjafjallajökull, un volcan couvert d’une calotte glacière qui s’est rendu célèbre il y a quelques années pour avoir, avec une soudaine éruption,  dérèglé le trafic aérien de l’Atlantique nord. Au-delà de la gracieuse chute de Seljalandsfoss, on atteint la vaste pampa de la Rangá qui s’étale jusqu’au pied de l’Hekla, un majestueux volcan qui s’élève au nord de la plaine et marque l’entrée des hautes terres volcaniques. Il est l’un des volcans les plus connus d’Islande car en bordure même des terres habitées. Arrivée à Reykjavik en fin d’après-midi.