Aurélien Bihr, « Aurel » (ou Orwellien, comme l’appelle nos clients américains), 44 ans, père d’Adrien, 18 ans, qui en est sa réplique, a vécu plusieurs années en Islande après avoir vécu en Scandinavie. Autodidacte, polyglotte talentueux, ce franc garçon est avant tout un coureur… des bois, dans l’âme. Bricoleur, marcheur, lecteur inépuisable, d’humeur égale. Rien du viandard, il prépare et mange lui-même le poisson qu’il pêche et le gibier qu’il chasse. Il a cousu autrefois pour son fils d’élégants et confortables vêtements en peau de phoque. Il sait manier l’aiguille avec dextérité sur une tente déchirée sous la neige qui tombe à gros flocons. Après avoir marché tout l’été à travers les hautes-terres d’Islande, quand la saison s’achève, s’il ne prête pas main forte à Gabriel pour restaurer un vieux voilier ou un camion russe, il part on ne sait où saisir les plus étranges opportunités de travail ou de farniente à l’autre bout du monde. Nouvelle Zélande, chantier naval en Norvège et récemment il était sur l’île de Malte à bâtir des décors de films. Aurélien est le fils adoptif de Fjallabak