Voyages toutes saisons

Tours guidés – Petits groupes

Trois saisons magnifiques et évolutives où la Nature exprime sa force et son caractère à travers des thèmes très différents
Une inspiration sans fin pour les photographes, un paradis pour les ornithologues, un bonheur pour les contemplatifs

Hors saison touristique, nous vous proposons plusieurs découvertes de l’Islande, , guidée par un spécialiste de sa nature, de son histoire et de ses légendes. Un voyage hors du temps aux quatre points cardinaux et aux quatre saisons de l’Islande. Un voyage vers l’horizon toujours renouvelé. À travers des paysages qui se succèdent et occupent tout l’espace, pour se défiler aussitôt de manière spectaculaire, se déroule l’unique ruban de mille cinq cents kilomètres de la route circulaire n°1. Elle semble d’ailleurs nous appartenir, tellement la circulation y est rare, hormis pendant la période estivale. Nous proposons ici deux itinéraires de 6 jours associés empruntant en grande partie la route circulaire n°1, mais aussi les routes qui contournent les grands caps. Suivant la saison, la durée du jour, la météo du jour, des randonnées sont proposées par votre guide pour aller visiter à pieds des lieux remarquables.

L’HIVER : Glace bleue, rose et grise, neige immaculée, blizzard ou calme blanc, légendes, chevaux en peluche et hardes de rennes… Majestueuse au cœur de l’hiver et au début du printemps, l’Islande, beaucoup moins fréquentée en cette saison, garde toute son aura de mystère. Au bout de la nuit, quand la lumière remonte avec des promesses de renaissance, nous aimons aller nous balader autour du pays pour vérifier que l’été reviendra bien. L’immense petit pays pour nous seuls, une météo incertaine, de l’eau chaude, des volcans enneigés, d’incroyables aurores boréales, des chevaux en “peluche”, des rennes qui traversent notre route comme à Lascaux, un 4×4 têtu, des gîtes confortables, des recettes de cuisine, des histoires, des légendes…

LE PRINTEMPS : Jour permanent, installation et nidification des migrateurs, débordement de vie sur l’océan, agnelage sur le vert tendre des prairies… Dans le jour sans fin qui s’installe, un débordement de vie envahit les rivages, les toundras et les prairies qui se parent de vert tendre alors que les montagnes restent encore enneigés. D’Amérique, d’Europe et d’Afrique, de grands vols convergent vers l’Islande : cygnes, bernaches, arlequins, traquets, bécassines, tous prêts pour recommencer avec enthousiasme la répétition générale de la vie. Les parades nuptiales vont bon train et les oiseaux, peu farouches, ne montrent pas encore la méfiance raisonnable qu’ils auront pendant la couvaison. L’océan, qui respire comme un poumon et brasse la vie, reprend une odeur forte et subtile de liberté et de grand large.

L’AUTOMNE : Toundra multicolore, sommets grisonnants, aurores boréales, vols d’oies sauvages et bains chauds… Avec septembre, les premières aurores boréales éclairent le firmament étoilé des premières nuits. Les sommets se saupoudrent de sucre glace et chassent les moutons vers les vallées où les hommes à cheval les rassemblent. Les premiers givres nocturnes installent de fins miroirs de glace matinale. La lumière est rasante et les « feux » de l’automne embrasent la végétation arctique sur la toundra multicolore. Les grives mauvis se gavent de baies rouges. De grands vols d’oies se rassemblent pour une répétition générale avant le grand départ vers le sud. Avant que le monde ne s’enfonce dans les tempêtes et la nuit de l’hiver boréal, la beauté éphémère et l’harmonie de cette saison s’inscrit fortement dans le cycle naturel du monde

  • POUR GROUPE DE 4 à 10 PARTICIPANTS  CONDUIT PAR UN GUIDE-CHAUFFEUR FRANCOPHONE 
  • CES ITINERAIRES PEUVENT ETRE PRIVATISES. DEVIS SUR DEMANDE !

FAITS sur l’évolution du TOURISME en ISLANDE (Avant la crise du Covid 19)
L’Islande est devenue victime de son propre succès, surtout en été. Dans les basses terres habitées de sa périphérie, certains lieux remarquables sont devenus de véritables attractions pour le tourisme de masse mal controlé (ou trop bien controlé) qui s’y développe depuis quelques années. Le célèbre Golden Circle (Thingvellir, Geyser, Gullfoss), le Cercle d’Or, porte bien son nom.
Pour échapper à la foule et aux grands bus XL en été sur la Côte Sud ou même au Lac Myvatn (proche de Akureyri) et même à d’autres périodes, il faut conduire assez loin de la ces villes pour commencer à sentir et trouver cet espace vierge et cette liberté que l’on est venu rechercher ici, dans ce fabuleux pays. Heureusement le pays est immense et cela le protège encore. Les Hautes Terres de l’intérieur représente 90% de la surface du pays et sont totalement vides d’habitant. Elles ne sont pas à la portée de tout le monde. C’est là que nous sommes nés et c’est surtout là que nous opérons nos trekking en été. La route circulaire, à exception prêt, nous n’y allons plus qu’en dehors de la haute saison estivale.

Suite à la grave crise économique et bancaire qui a frappé le pays il y a bientôt 10 ans, les Islandais, avec l’instinct de survie et l’optimisme qui les caractérisent, ont commencé à tirer pleinement parti du tourisme. Des services et infrastructures inexistantes autrefois se sont (trop ?) vite développés autour du pays, pour le meilleur mais aussi, hélas, pour le pire.
Ne vous laissez pas berner par la publicité en ligne, ses belles images et ses slogans simplistes et pas toujours vraiment honnêtes. Réfléchissez à deux fois avant de réserver un voyage.

Espérons que la crise du covid une fois derrière nous, les choses redeviendront plus raisonables dans le busines du tourisme islandais.