Découvertes en automne

Toundra multicolore, sommets grisonnants, aurores boréales, vols d’oies sauvages et bains chauds

L’AUTOMNE : Avec septembre, les premières aurores boréales éclairent le firmament étoilé des premières nuits. Les sommets se saupoudrent de sucre glace et chassent les moutons vers les vallées où les hommes à cheval les rassemblent. Les premiers givres nocturnes installent de fins miroirs de glace matinale. La lumière est rasante et les « feux » de l’automne embrasent la végétation arctique sur la toundra multicolore. Les grives mauvis se gavent de baies rouges. De grands vols d’oies se rassemblent pour une répétition générale avant le grand départ vers le sud. Avant que le monde ne s’enfonce dans les tempêtes et la nuit de l’hiver boréal, la beauté éphémère et l’harmonie de cette saison s’inscrit fortement dans le cycle naturel du monde

Ces belles découvertes de l’Islande hors saison touristique, sont guidées par un spécialiste du pays, de sa nature, de son histoire et de ses légendes. Un voyage hors du temps aux quatre points cardinaux de la grande île. Un voyage vers l’horizon toujours renouvelé. À travers des paysages qui se succèdent et occupent tout l’espace, pour se défiler aussitôt de manière spectaculaire, se déroule l’unique ruban de mille cinq cents kilomètres de la route circulaire n°1 que nous empruntons en partie car nous nous aventurons aussi sur d’autres qui contournent quelques grands caps solitaires.

Nous vous proposons ici plusieurs itinéraires de 6 à 12 jours. Ils empruntent la route circulaire Nr.1, mais aussi de petites routes qui contournent quelques péninsules majestueuses.

FAITS sur l’évolution du TOURISME en ISLANDE

L’Islande est devenue victime de son propre succès, surtout en été. Dans les basses terres habitées de sa périphérie, certains lieux remarquables sont devenus de véritables attractions pour le tourisme de masse mal controlé (ou trop bien controlé) qui s’y développe depuis quelques années. Le célèbre Golden Circle (Thingvellir, Geyser, Gullfoss), le Cercle d’Or, porte bien son nom.
Pour échapper à la foule et aux grands bus XL en été sur la Côte Sud ou même au Lac Myvatn (proche de Akureyri) et même à d’autres périodes, il faut conduire assez loin de la ces villes pour commencer à sentir et trouver cet espace vierge et cette liberté que l’on est venu rechercher ici, dans ce fabuleux pays. Heureusement le pays est immense et cela le protège encore. Les Hautes Terres de l’intérieur représente 90% de la surface du pays et sont totalement vides d’habitant. Elles ne sont pas à la portée de tout le monde. C’est là que nous sommes nés et c’est surtout là que nous opérons nos trekking en été. La route circulaire, à exception prêt, nous n’y allons plus qu’en dehors de la haute saison estivale.

Suite à la grave crise économique et bancaire qui a frappé le pays il y a bientôt 10 ans, les Islandais, avec l’instinct de survie et l’optimisme qui les caractérisent, ont commencé à tirer pleinement parti du tourisme. Des services et infrastructures inexistantes autrefois se sont (trop ?) vite développés autour du pays, pour le meilleur mais aussi, hélas, pour le pire.
Ne vous laissez pas berner par la publicité en ligne, ses belles images et ses slogans simplistes et pas toujours vraiment honnêtes. Réfléchissez à deux fois avant de réserver un voyage.